Le beagle Snoopy est toujours aussi convaincant, enfin il colle parfaitement à l’aspect magique de son personnage. J’aime bien pour ma part toujours et encore revoir ses aventures au milieu des personnages de son univers familier. C’est la recherche de certitude, un peu comme les enfants qui aiment bien entendre à nouveau une histoire qu’ils connaissent déjà par cœur. Savoir qu’une chose est par certitude toujours à la même place, qu’un personnage comme Snoopy évolue à loisir dans des aventures toujours différentes est sécurisant. A partir de là il peut lui arriver de multiples aventures on a du plaisir à l’accompagner en attendant de voir comment il va s’en sortir au final. Il n’y a pas de notion de vainqueur ou de mortel ridicule parmi les personnages, chacun cherche à vaincre sa maladresse pour briller un moment. Cela permet de ne pas les juger ou qu’ils tombent en ridicule, permettant un déroulement et une fin heureuse pour chacun dont le beagle Snoopy est le pivot virevoltant. Chacun des personnages qui entourent Snoopy fait partie de la « fine équipe », ce qui n’a rien à voir avec une famille. Chacun peut à un moment devenir l’objet d’une aventure au sein de ce groupe informel et pourtant bien identifiable. On peut s’identifier à la situation, à l’angoisse du moment, à l’aspect magique d’u moment ou d’une situation, voire même un passage mélancolique. Il est vrai que le tout est parfois abondamment mappé de musique, comme un excès de sirop. Snoopy est fait pour les petits et ceux qui ne se prennent pas la tête, ceux qui restent eux-mêmes un moment. Une garde de chien à domicile par un dogsitter, comme ce beagle est une aventure sans fin…