l’humain fait l’animal
Totalement une activité urbaine, prenez des cours pour distraire votre animal. L’activité s’apparente au yoga et permet de s’extraire de son enveloppe humaine, pour tenter de s’approprier celle d’un animal. Il s’agit à la base d’une adaptation urbaine du kalari-payattu un art martial traditionnel du Kerala (Inde), parmi les plus anciens arts martiaux existants.
Vous apprendrez à imiter, selon les critères humains les animaux de la nature, que soit imiter le chat, le cheval, le lion et bien d’autres animaux. Ne croyons pas que vous libérerez l’animal qui est en vous, mais plutôt l’animal que vous affectionnerez. N’essayez pas de vous affronter à votre animal qui risque ne plus comprendre et rapidement avoir le dessus.
A défaut de vous inventer une nouvelle origine vous pourrez vous ressourcer en libérant votre énergie tout en vous détendant par le jeu.
Il semble évident que rechercher des postures animales comme pour un combat imaginaire vous allez vous rapprocher de votre chat pendant son « quart d’heure » de chat. Les postures vont permettre de dénouer le corps et trouver des équilibres, même si vous ne les utiliserez pas dans le vie courante en ville ou au bureau.
Vous aller apprendre comme dans tous les arts martiaux à avancer ou vous camper en assurant vos aplombs. En cela la méthode est aussi bénéfique car vous allez délier vos articulations et toujours trouver naturellement vos appuis lors de la marche ou au repos. Vous aurez une démarche féline et seule vous en saurez la raison.
Dans la vie courante vous ne penserez pas à avoir un « ancrage » au sol puisque même si la ville est une jungle et la vie un combat, cela ne sera pas utile. Mais la pratique de trouver naturellement ses appuis est très bénéfique. Vous serez en permanence en train de pratiquer du yoga !
On ne peut nier qu’il existe un aspect spirituel dans cette recherche d’harmonie intérieure car, libérer votre énergie tout en rééquilibrant votre corps devrait immanquablement être ressenti par votre entourage, surtout votre animal, espérons-le.