Le blason est une science traitée par l’héraldique dont la symbolique des signes affichés est distinctive à une famille ou un groupe qui s’en prévaut. La position des objets, la couleur et le nombre permettent à chacun de se différencier d’un autre groupe par ce langage pictural. Issu du haut moyen-âge comme signe distinctif sur les boucliers, ces éléments décoratifs avaient une valeur symbolique avec par exemple le lion, dès le début du 12e siècle, même si les lions ne couraient pas les champs. Indéniablement, les tournois permettaient d’afficher « ses couleurs » avec la symbolique représentée par l’armoirie, notamment par le bestiaire, surtout le chien d’agrément. Tout ceci est riche d’informations exprimées, disons même placardées concernant la sensibilité les goûts affichés, le tout rattaché aux croyances communes du haut moyen-âge. Le blason est un ensemble affiché de signes sociaux, à la fois individuels et collectifs, parfois variable dans le temps en réajustement d’un changement social ou volontaire et chronologique. Alternativement, certains blasons étaient un assemblage de figures identitaires colorées, figurant parfois des bâtiments comme une tour.

Aux origines, avant le début…

Comme il s’agit d’un besoin enraciné de temps immémoriaux, le blason à été affiché bien avant qu’on ne le « nobélise ». Il a en effet existé une époque préhéraldique notamment à la période antique. Les combattants affichaient leur appartenance sur leur bouclier, pratique amplement diffusée par les peintures décoratives Hoplites. L’élément le plus important du combattant, militaire ou gladiateur était le bouclier servant à parer les coups. Il s’agissait autant de s’affirmer pour impressionner son adversaire que d’afficher son appartenance familiale ou identitaire. Ceci dit, les Thraces

 ont existé bien avant ceux-là, ils étaient des combattants redoutables. Tous les peuples issus des invasions indo-européennes qui  n’étaient que des migrations de peuples, l’invention du chariot vers 3500 av. J.-C. a facilité les déplacements. La tombe (Kurgan) de Karanovo sur l’actuel territoire de la Bulgarie à dévoilé un char attelé avec le chien de son propriétaire posé à l’arrière.

Le lion est l’animal servant à impressionner son adversaire, l’aigle pour affirmer sa suprématie, mais le chien fidèle à la représentation très modeste au combat accompagne son maître.

Le chien d’apparat devient ensuite un adjoint de valeur pour son maître et son entretien est plus facilement supporté par celui qui en a les moyens. La présence de chien est souvent un symbole de chasse et d’élégance.

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