Définition
L’ostéopathie animale est une visite à domicile d’animaux dans la majorité des cas, unique ou réitérée. L’activité est non conventionnelle, elle permet d’évaluer et déterminer quels sont les dysfonctionnements de mobilité pouvant interagir sur le corps. Il s’ensuit un traitement manuel afin de réduire les dysfonctionnements et rendre ensuite le corps capable de s’autoréguler. Il est rare que l’ostéopathe garde à domicile un animal qui lui est apporté pour un traitement à son cabinet.
Il est nécessaire de disposer de connaissances du corps et ses interactions fonctionnelles. Un dysfonctionnement d’une des structures du corps entraînera des effets en chaîne, l’ostéopathie visant à rétablir les choses. Il existe des écoles qui forment à l’ostéopathie animale selon un programme établi et des conférences d’actualisation.
On comprend de suite que l’on est hors du champ de l’activité de vétérinaire dont les connaissances sont acquises par un autre canal, basé sur un enseignement scientifique.
Origine
Les premières manipulations effectuées sur des animaux étaient les chevaux, elles se sont ensuite étendues aux autres animaux avec le champ d’application sous-tendu, notamment les applications viscérales et vertébrales. Les problèmes d’encolure de chevaux ont été l’approche la plus pertinente et salvatrice quant aux résultats. L’expérience des maréchaux-ferrants par ailleurs, pour régler les aplombs afin d’équilibrer les allures et les pieds des chevaux ne fait aucun doute au constat des résultats obtenus. Les dentistes équins aussi dans une autre mesure sont aussi fort appréciés sur la position des mors entre autres. La professionnalisation non conventionnelle des ces activités se juge sur la qualité des résultats, sans aucun appel à des théories fumeuses étayées par un salmigondis de traités parfois alambiqués.
Réglementation légale
Il existe actuellement quelques centaines de personnes exerçant ces activités réglementées par le décret L243 du Code Rural ; 1° maréchaux-ferrants, 11° dentisterie, 12° ostéopathie animale.
Procédure d’approche et action
Elle implique d’appréhender l’origine des symptômes, leur chronologie et manifestation. Connaître les antécédents et la façon dont se manifeste le problème tout en connaissant le traitement vétérinaire prescrit et rapport clinique. Ces éléments permettent de réorienter vers le vétérinaire ou débuter une première manipulation visant à rétablir l’animal dans sa qualité de vie.
L’ostéopathe observe attentivement les sources de dysfonctionnement en se mettant à l’écoute de l’équilibre structurel du corps animal. La recherche des altérations, de leur ampleur ou possibilité d’amélioration et un travail en plusieurs séances ou l’observation et l’expérience priment. Il s’agit de retrouver l’unité de la structure du corps de l’animal. Le ressenti du praticien est l’atout majeur qui le guide plus directement sur la façon de traiter le sujet dont il décrypte les signes de mal-être. L’ostéopathe détecte les causes, puis avance dans la résolution des tensions et dysfonctionnements dont souffre l’animal à traiter.
Les limites sont définies par l’état de l’animal et parfois par une usure mécanique des articulations mal positionnées ou déformation posturale sévère.
La manipulation structurelle peut être ciblée ou répétée, locale ou globale.
La nécessité de faire appel à l’ostéopathe peut s’effectuer à la suite d’une luxation, un suivi postopératoire, jusqu’à améliorer le confort de vie d’un chien vieillissant.
Débouchés et orientations
Il est plus courant que les maréchaux-ferrants et les dentistes équins exercent en zones rurales, mais certains hippodromes et centres équestres nécessitent leur présence continuelle. Les podologues et comportementalistes sont aussi parties prenantes pour le bien-être de l’animal.
Un exemple autre avec le traitement du mal, d’un mâle humain qui parle
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